Quelle planification urbaine pour une ville durable ? Ahmed CHITACHNI

Ahmed Chitachni est politiste, essayiste et chercheur en anthropologie urbaine. Il vient de publier «Casablanca 1907-1956 : la démesure d’un urbanisme ». Ahmed Chitachni participe régulièrement aux travaux du CERIPP présidé par le professeur Ali Sedjari, co-président de I-Dalogos.
Cette contribution s’inscrit dans la suite du Forum Centraliens Supelec de novembre 2022. Les organisateurs avaient eu le souci de porter des regards critiques et croisés sur les processus de la conception, de la fabrique et de la gouvernance de la ville marocaine et de l’urbain dans toutes ses manifestations, et cela, en prolongement au lancement par  le Ministère marocain de l’Aménagement du Territoire, de l’urbanisme, de l’Habitat et de la politique, dans les 12 régions du Royaume, d’un dialogue national autour de l’urbanisme et de l’habitat. Il s’agissait d’inviter, tous les acteurs concernés, à se mobiliser pour repenser l’habitat et l’urbanisme autour d’une vision prospective partagée.

Selon l’ONU, la situation du logement et des établissements humains continue de se détériorer. Or, les villes et les villages sont des centres de civilisation, facteurs de développement économique et de progrès social, culturel, spirituel et scientifique. Aujourd’hui il y a un consensus international - Banque Mondiale/OCDE/ONU-Habitat - pour considérer l’urbanisme et la planification territoriale comme une opportunité et un facteur déterminant pour le développement social et la croissance économique et  prendre en compte les indicateurs de bien-être intégrant le confort au sein du logement en tant que facteur d’épanouissement, selon le Ministère marocain de l’Urbanisme. Ce désir de changement de paradigme dénote l’essoufflement et par la même l’obsolescence des modèles adoptés jusqu’alors. 


Même si les impératifs de ville durable, ou de développement urbain durable viennent de la communauté internationale et peuvent être considérés comme des contraintes imposées aux pays en développement, ils sont néanmoins des opportunités permettant le renouvèlement et la mise à jour des pratiques, process, procédures et des politiques publiques en la matière. Leur intégration par ces pays a donné lieu à une véritable institutionnalisation corolaire des agendas internationaux.

- I - L’inclusion urbaine passe nécessairement par des territoires inclusifs

« Être exclu d’une participation significative à la vie économique, sociale, politique et culturelle de la collectivité est l’un des plus graves problèmes auxquels soient confrontés les individus dans la société contemporaine. Cela n’est ni judicieux ni souhaitable. » UNESCO Rapport sur les principes directeurs de l’inclusion - Publié en 2006

D’impulsion des organismes internationaux à approche éducative, l’inclusion « est une question de respect des droits de l’homme, qui touche prioritairement les orientations de politique générale d’un pays. […] Elle est donc indissociable de la manière dont on conçoit le type de société et de bien-être que l’on souhaite et de la manière dont on envisage le “vivre ensemble” […] tendre vers une société inclusive constitue le fondement même du développement social durable … » Elle suppose que toutes les personnes, malgré leur diversité, sont respectées de manière équitable et ont accès de façon égale aux mêmes possibilités, sans obstacles visibles ou invisibles, apparents ou dissimulés, procéduraux ou coutumiers.


L’intérêt que revêt l’inclusion urbaine, le tissage du lien social et le vivre ensemble, émane du constat que plus de la moitié de la population du monde sera urbaine à la moitié du vingt et unième siècle. Ce qui oblige les gouvernements à faire face à des défis colossaux pour mettre à la disposition des nouveaux urbains des commodités toujours plus importantes. Cet accroissement de la population urbaine s’explique en grande partie par un exode rural exponentiel où les populations fuient la misère due aux sècheresses pour la recherche d’emplois fussent même précaires et la recherche des commodités de la ville. Cette ruée vers la ville et ce constat démographique sont considérés par des observateurs comme pouvant déstabiliser toute la planète, on parle même de « Bombe urbaine ».

Ceci est d’autant plus accru dans le cas marocain où l’on connait une migration vers le littoral, principalement l’axe Kénitra/Safi qui subit d’une manière constante des pressions dues notamment à une urbanisation non-maitrisée qui menace tous les équilibres socio-économiques, écologiques et urbanistiques.


C’est pourquoi je milite pour que l’aménagement du territoire revette un caractère primordial avant même (ou concomitamment) toute planification urbaine. 

Car un aménagement de territoire rationnel, transversal et prospectif, peut endiguer cet exode rural problématique, et libérer les planificateurs des grandes villes pour se pencher sur des approches nouvelles et stratégiques. Ses principales orientations constituent l'ensemble des politiques mises en œuvre pour encadrer ou infléchir les évolutions du territoire à l'échelle de l'État en fonction de choix politique et des contextes. Il corrige les déséquilibres et oriente les développements spatiaux. Il élabore les priorités en matière d'infrastructures et de grands équipements structurants , avec des localisations/délocalisations des activités régionales, et la recherche des spécialisations territoriales régionales (industrie, pêche, tourisme etc.) 

L’aménagement du territoire opère des arbitrages entre le caractère relativement continu des phénomènes spatiaux liés aux risques et le caractère discontinu de leur gestion territoriale : délimitation de zones réglementées, protégées ; délimitation des zones aidées, des aires déclarées propices aux catastrophes naturelles. 

L’aménagement du territoire, politique volontariste de l’Etat « n’est pas fait à des fins strictement économiques, mais bien d’avantage pour le bien-être et l’épanouissement de la population[..], la recherche dans le cadre géographique d’un pays d’une meilleure répartition des Hommes en fonctions des ressources naturelles et des activités. Cette recherche est faite dans la constante préoccupation de donner aux hommes de meilleures conditions d’habitat, de travail, de plan, de grandes facilités de loisir et de culture. »

Conscients des distorsions territoriales du pays, de la pression exercée par l’exode rural sur le littoral atlantique, et de la nécessité de l’élaboration d’une vision de l’aménagement du territoire tendant à un développement durable, les autorités marocaines ont diagnostiqué les causes de cette pression, par, principalement :- un faible encadrement du milieu rural,
-l a non maitrise des flux migratoires,
- la difficulté d’insertion des migrants ruraux au sein des villes.


Après l’adoption des textes sur la régionalisation et la création des 12 régions du Royaume, le Schéma National d’Aménagement du Territoire fut promulgué avec ses déclinaisons régionales les (SRAT) les schémas régionaux aménagement du territoire, en plus avec comme corollaire la création du Conseil Supérieur de l’Aménagement du territoire auquel est assigné le suivi et l’évaluation du SNAT.


Le SNAT dans son diagnostic qualifie clairement la grande partie de l’espace rural comme des espaces délaissés à situation qualifiée de marasme structurel, un dysfonctionnement systémique avec un enchaînement de la pauvreté, du sous-équipement, de l’analphabétisme, et de la surnatalité. Situation à différents blocages économiques, sociaux, et culturels.

 « Il s’agit de marasme, pouvons-nous lire encore dans le SNAT, parce qu’il y ablocage dans la misère avec impossibilité pour les régions concernées de s’en sortir par leurs propres moyens. »
Le (SNDR) Schéma National de Développement Rural a priorisé des ambitions dont les plus pertinentes sont :
- L’amélioration de l’attractivité en milieu rural et la qualité de vie de la population,
- Promouvoir la compétitivité rurale par la diversification des activités non-agricoles génératrices de richesse et d’emplois,
- Assurer les conditions de durabilité environnementale et la valorisation du patrimoine naturel et culturel
- Appui à l’urbanisation intermédiaire.

Pour moi, c’est surtout cette urbanisation intermédiaire qui est à mettre en exergue et d’en hâter le développement. « C’est dans la ruralité que naît l’urbanité » écrivait monsieur Fikrat dans le document cité en référence. De ma part, je peux avancer que : pour comprendre l’urbain il faut étudier le rural. 

Cette urbanisation intermédiaire, ces villes satellites en tant que chef-lieu à différents niveaux réguleront la relation ville/campagne, et sont indispensables au fonctionnement de leurs espaces/territoires par la sédentarisation des populations. De tailles humaines, ces villes intermédiaires peuvent contribuer à l’inclusion, localement, eu égard à leurs composantes culturelles régionales, et retisser des chaines de valeurs ancestrales assurant par la même un bon cadre de vie et le bien-être de leurs populations. Economiquement ces villes intermédiaires peuvent recevoir des activités d’industries de transformations des produits agricoles locaux, et pourquoi pas des activités de pointe avec la généralisation des réseaux électrique et internet à presque 100% du territoire national. Activités créatrices d’emploi sur place et facilitatrice de sociabilisation.


Cette urbanisation intermédiaire aura l’avantage de créer des valeurs tendant à l’évolution culturelle des populations, de fournir travail, du logement et assurer les besoins de base tout en contribuant au tissage du lien social, et constituer ainsi un tremplin vers les pratiques de l’urbanité et à terme vers la citadinité ; tout en abandonnant petit à petit les pratiques habitantes imprégnées de la vie rurale. Je précise que ces villes intermédiaires ou satellite telles que je les ai décrites n’ont aucune ressemblance ou lien avec le programme des villes nouvelles plus situées dans les périphéries des villes qui se sont transformées plus en quartiers dortoirs.

https://centraliensupelec-maroc.org

- II- Quelle ville durable à planifier ?

A- Liminaire


Ce flux migratoire, qui risque de s’accroitre, eu égard aux différents stress hydriques que connait notre pays, a fait que la strate urbaine connait des discordances criardes. L’action publique jusqu’alors n’a fait que répondre après coup, toujours avec un temps de retard à la résolution des problèmes liés à l’urbanisme. L’urbanisation précède l’urbanisme.


Après l’héritage de l’urbanisme coloniale qui avait opéré une distinction pour ne pas dire ségrégation entre deux pans de la même ville (ville européenne et ville indigène), et les legs des bidonvilles et autre habitat non structuré, les actions urbanistiques après l’indépendance étaient dictées par le sécuritaire (évènements de 1981) et de l’urgence (terrorisme 2006). Nos villes, face à la rareté du foncier grignotent sur les faubourgs immédiats et s’étirent et s’étendent à l’infini. Conséquences immédiates : une mobilité distendue et difficile, une distanciation sociale, des coûts supplémentaires pour les pouvoirs publics dus aux extensions de réseaux, apparitions de marges sociales tant dans les périphéries des villes que dans les anciens quartiers des centres historiques par leur vulnérabilité à menacer ruine du fait que les efforts se sont adressés à la réalisation des nouveaux programmes. Sans fonction réelle et claire, nos villes souffrent de « L’habitat insalubre, la périurbanisation, la métropolisation, l’inégalité spatiale, le déclassement social, la faible attractivité des territoires, l’informalité urbaine, la faible résilience aux phénomènes naturels (inondations) et récemment l’insécurité urbaine sont autant d’indicateurs qui plaident pour l’implémentation d’un modèle de développement urbain à même d’inscrire nos villes et territoires sur la voie de la durabilité, l’inclusivité et la résilience. »


Notre urbanisme et nos modèles de production des villes présentent tous les signes d’essoufflement et d’anachronisme, à un moment de cristallisation des attentes sociales et des recommandations des instances internationales qui placent la ville au centre des stratégies de la croissance économique et de développement social. Bien qu’étant en crise, il y a eu quelques réalisations intéressantes à travers le pays. Ceci nous amène au constat que la question urbaine et le droit à la ville se posent avec acuité dans un monde où l’urbanisation est irréversible.

https://ceripp.institut-montpensier.fr

B- Les principaux écueils

Les autorités marocaines soucieuses de l’obligation du renouvellement des principes de l’action publique en matière de planification urbaine et de l’aménagement du territoire avaient créé et adopté un certain nombre d’outils pour sa réussite (SNAT, SRAT, SNDR, SNDU, NMD) qui dans une certaine mesure et à leur étude, marquent l’irréversibilité du désir des pouvoirs d’aller de l’avant pour la réussite d’une planification pouvant à terme aboutir à un développement et à des villes durables.


En dépit de cette foison de règlementations qui dans certains cas est avant-gardiste, des écueils entravent sa mise en œuvre. Parmi les principaux blocages je peux citer :

- L’applicabilité de ces dispositions reste très en deçà des attentes, et marque des retards redondants. (Ex. une seule région a présenté son Srat, et le conseil Supérieur de l’Aménagement du territoire ne s’est réuni que deux fois depuis sa création)
- Une planification urbaine obsolète ballotée depuis l’indépendance entre différents départements ministériels au gré des conjonctures, qui prêche par son technicisme loin des réalités et des moyens de réalisation,
- La multiplication des intervenants tant au niveau central que local, aux intérêts divergents et conflictuels, à l’appui le constat de la Banque Mondiale : « le développement urbain et territorial pâtit également de la multiplicité des acteurs institutionnels dans ce domaine, du chevauchement des prérogatives et de l’absence de territorialisation de l’action et de mise en cohérence des politiques publiques au niveau local. »
- Manque de transversalité à tous les échelons, des études aux réalisations,
- Absence de contrôle et reddition des comptes,
- L’inadéquation des études par rapport aux situations spécifiques marocaines, par leur l’octroi à des bureaux et consultants étrangers,
- Des réponses trop précipitées aux agendas internationaux,
- Insuffisance du financement et trop faibles ressource humaines

C- Pour une ville durable marocaine

« Chaque ville étant différente, c'est à chacune qu'il appartient de trouver son propre chemin de parvenir à la durabilité » Charte d’Aalborg

La ville durable (sustainable city) est un nouveau référentiel urbanistique pour les politiques publiques initiés par les instances internationales, aux contours très dialectiques. Car en effet, comme l’a souligné un ancien directeur adjoint d’ONU-Habitat : « la question urbaine est à la fois trop vaste (la ville est un espace complexe où se mêlent tous les secteurs d’activité et où convergent toutes les problématiques) et trop local (chaque ville est spécifique) pour constituer une priorité internationale.»


On ne peut la définir que par ses attributs en combinant plusieurs approches des chercheurs qui se sont intéressés à la thématique, car la problématique se construit d’une manière incrémentale, par ajouts et modifications successives : c’est un autre des traits saillants de la ville durable comme l’écrit Cyria Emelianoff de l’article duquel je combine la définition qui suit.


Je peux définir la ville durable comme une ville compacte et fonctionnellement mixte qui assure la nécessaire intégration des différentes dimensions du développement durable, en offrant une qualité et une diversité de vie, et en améliorant constamment son environnement naturel, bâti et culturel au niveau du voisinage et au niveau régional, en préservant son hinterland immédiat. Je peux affirmer, en citant Cyria Emelianoff que « La problématique de la ville durable est toujours relative à des contextes géographiques, ce qui rend peu comparables, par exemple, les politiques conduites dans les villes du nord et du sud. 

La spécificité des milieux géo-historiques, écologiques et culturels, et des jeux d’acteurs demande une adaptation des politiques à chaque contexte et singularité urbaine. » C’est pourquoi j’ai intitulé ce paragraphe « pour une ville durable marocaine » car toute planification urbaine de la ville durable doit prendre (et rendre) en compte les spécificités locales sociales et culturelles et non importer des modèles tous faits quand bien même ils ont fait leurs preuves ailleurs ; l’heure n’est plus à l’expérimentation.


Planifier une ville durable et inclusive marocaine suppose :
- Une planification qui opte pour un resserrement territorial urbain et l’abandon de son étalement perpétuel par la requalification du foncier et des quartiers à l’intérieur des villes et la réhabilitation de l’immobilier ancien où le partenariat public/privé peut dynamiser le process. Construire la ville sur la ville.
- Abandonner les principes de l’urbanisme classique du début du siècle (Fonctionnalisme et zonage) et abandonner la trame Ecochard qui enlaidit nos villes et les étale à l’infini.
- Opter pour une mixité sectorielle prônant la convergence et le croisement de : l’environnement, du social, et de l’économie , pour atteindre la ville du Quart d’heure chère au professeur Carlos Moreno qui consiste « une organisation urbaine limitant l’impact environnemental des vies citadines par une réduction notable des déplacements carbonés, où les résidents peuvent satisfaire leurs besoins essentiels à proximité de leur domicile et qui par sa qualité de vie suscite leur attachement et leur bien-être à leur lieu de vie. » Ce qui permet au citoyen dans un espace réduit de se loger, travailler, s’approvisionner, se soigner, avoir l’accès à la culture et au sport, sans faire de longs trajets, et résoudra les problèmes de la mobilité.
- Appuyer l’économie solidaire et local par la préservation de l’artisanat traditionnel et le développement par la formation d’un artisanat moderne (les réparations de toute sorte de matériel) pourvoyeur d’emploi et préservateur de la nature.
- Se rendre compte que finalement nos villes sont plus commerçantes qu’industrielles eu égard au nombre important de leurs populations qui vivent du commerce. Pour ce faire, penser et repenser les espaces des activités commerciales mineures, et de proximité pour combattre l’anarchie des occupations des domaines publics.
- Informer, éduquer les habitants qui sont des urbains avant d’être citoyens et les sensibiliser à l’écologie, et modifier les comportements et les pratiques habitantes.
- Enfin, la ville durable est une ville connectée à process et procédures dématérialisés.


Trois leviers doivent retenir l’attention des planificateurs : La famille, le quartier et l’école.


Le Maroc dispose d’une chance que peu de pays ont, c’est que ces trois leviers étaient jusqu’à un passé récent des incubateurs de valeurs de solidarité, de mixité sociale, d’inclusion, de résilience et du vivre ensemble.


- La famille : en lui offrant des logements de qualité dans un environnement paisible et accueillant aussi bien pour les parents que pour les enfants. Planifier pour ces derniers environnements urbains pour leur mobilité et leur épanouissement en toute sécurité et des accès à des aires de jeu ainsi qu’à des activités de loisir sûres, y compris à des installations sportives.
- L’école (ou la culture en général) : Il est important de rappeler que la culture génère selon l’UNESCO trente millions d’emploi à travers la planète, est que le terme inclusion a été utilisé au début par les instances onusiennes pour faire évoluer l’école. Parmi les 17 objectifs de développement durable de l'Agenda 2030, l'ODD 11 sur les villes durables indique clairement que la culture a un rôle essentiel à jouer dans la réalisation du développement urbain durable. (Source UNESCO)
- Le Quartier : Les planificateurs doivent repenser cette plus petite structure urbaine qu’est le quartier, dans le sens marocain de Houma, Derb en s’inspirant des expériences de nos villes ancestrales, en vue d’un retissage du lien social, qui promeut des espaces sûrs, salubres, accessibles, d’un coût abordable, résilients et durables. Repenser de tels lieux, est une manière de promouvoir la prospérité et la qualité de la vie pour tous. C’est permettre aussi, autonomisation des enfants, et une qualité sociale de la proximité par la promotion de la vie associative et la convivialité du voisinage.


Tout ceci n’est pas une tâche ardue pour les descendants des bâtisseurs de l’Empire chérifien et de l’Andalousie.

Ahmed Chitachni 
Casablanca 


BIBIOGRAPHIE :

A. Fikrat - Directeur de l’aménagement du territoire- les outils de l’aménagement du territoire au service du développement urbain durable- IRES Rabat 14 Février 2013

Brigitte Bouquet - Inclusion : approche socio-sémantique Eres n°11- 2015

Cyria Emelianoff- La ville durable : l'hypothèse d'un tournant urbanistique en Europe- L'Information géographique · Octobre 2007

Eugène Claudus Petit - la politique d’aménagement du territoire - Revue Histoire n°79- 2003 cité par Soufiane Bouchakour Dossiers de Recherches en économie et gestion-Dossier 10, n°1 2002

La charte d'Aalborg a été adoptée par les participants à la conférence européenne sur les villes durables qui s'est tenue dans la ville danoise d'Aalborg le 27 mai 1994.

Mostafa KHEIREDDINE et Mounir ZOUITE-Le développement urbain au Maroc : déficits du modèle et éléments de politique alternative-Revue espace géographique et société marocaine- n°31 Janvier 2020

Note thématique de la banque Mondiale, -Mai 2018

Samuel Ripoll - LA QUESTION URBAINE AU PRISME DES NATIONS UNIES-Retour sur la conférence « Habitat III » Éditions de la Sorbonne | « Revue internationale des études du développement » 2017/4 N° 232 |