Le Président Félix TSHISEKEDI, à la présentation de l’ouvrage d'Alphonse TSHILUMBA

Dans "Lettre à ma fille",  à partir d'un regard sans concession, Alphonse Tshilumba nous donne  une vision plus optimiste de la jeunesse africaine.

" Il m’a semblé que les expériences vécues méritent d’être partagées, confirmant ainsi le vieil adage "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait", dans la mesure où l’expérience des aînés et la créativité des jeunes donneraient un mélange parfait. 

Sur le fond, le fait de témoigner pour la postérité relève de cette recherche.Je dédie ce livre à la jeunesse africaine pour qu’elle réhabilite les valeurs du travail, de l’effort, du mérite et du respect, notamment celles des aînés, conditions du progrès social, refusant les discours démagogiques. 

Le bien-être ne peut s’acquérir que par l’effort pour bâtir l’Afrique de demain. Bien sûr, cette jeunesse constitue - l y a une image qui me vient à l’esprit - le fer de lance de la nation, mais aussi l’image de la relève de ce continent des Africains ont moins de vingt-cinq ans. Avec plus de deux cents millions d’habitants âgés de quinze à vingt-quatre ans, l’Afrique est composée de la plus forte population de jeunes, nés à l’ère digitale, dans le monde.

https://acpcongo.com/index.php/2023/04/01/louvrage-lettre-a-ma-fille-porte-sur-les-fonts-baptismaux-en-presence-du-president-tshisekedi/

https://www.editions-beaurepaire.fr/catalogue-livres-lettre-ma-fille.html 

Conseiller économique au cabinet du ministre des Finances, Kinshasa, République démocratique du Congo, l'auteur est également le fondateur d’Africa Monde, une association de solidarité internationale visant à agir pour que les jeunes Africains trouvent chez eux une formation professionnelle qui leur ouvre un avenir meilleur sur leurs propres terres. Ensemble, nous pouvons obtenir plus que séparément.
Diplômé de l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa et de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, il a une approche internationale et plurilingue des questions africaines

Deux questions à notre ami Alphonse

Alphonse Tshilumba, vous publiez cette semaine votre premier livre « Lettre à ma fille ». Pourquoi cette publication, pourquoi ce titre et qu’entendez-vous démontrer ?

Si ce message est destiné d'abord à ma fille, je souhaiterais également en faire bénéficier l'ensemble de la jeunesse africaine.

Alors que le monde dit « occidental » s’est focalisé sur une guerre qui se déroule sur son propre territoire au risque d’oublier le reste du monde, et notamment l’Afrique, une Afrique qui a retrouvé ses facteurs d’instabilité, quel regard portez-vous sur cette évolution ?

 Il est important que la paix se rétablisse dans chaque pays pour que l'Afrique puisse compter sur la scène internationale. Depuis plus de 60 ans que les États africains ont acquis leurs indépendances, ils sont devenus adultes et ils n'ont plus autant besoin d'une assistance extérieure ni économique ni militaire. Il est indispensable que les pays du Sud soient enfin considérés comme des partenaires et non des territoires à conquérir par les pays du Nord. Ce n'est pas cet aspect que j'ai cherché à développer dans mon livre. Ce n'est donc pas un livre à caractère politique mais qui cherche plutôt à illustrer la culture africaine.Et puis j'ai tout à fait confiance en la capacité des jeunes africains à démontrer la valeur dans les prochaines années de leur continent. Ils contribueront à faire de l'écologie une priorité pour l'avenir de la planète.